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Monument Dussautoy

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Auguste François DUSSAUTOY dont le père était huissier à COURSON en 1802 est né en 1810. Il fut un des tailleurs les plus habiles de PARIS, un extrait du Moniteur de la Mode du 20.04.1843 parle de « ses ciseaux magiques ». Il écrit un rapport sur la mode à l’exposition Universelle à Paris de 1867.

Il fût le tailleur attitré de NAPOLEON III et également le tailleur officiel des cours du Roisde Suède, de Norvège, du Portugal et d’Espagne.

A Courson, la maison Dussautoy fut vendue à la commune en 1822 pour agrandir l’école.
La révolution de juillet 1830 avait fait de nombreux blessés et morts à Paris. COURSON transmis pour les blessés, par l’intermédiaire du commandant de la garde nationale, Auguste Dussautoy le montant d’une souscription patriotique.

En 1831, la première compagnie de sapeurs-pompiers fut crée à Courson. Le tailleur d’habit est devenu chef du bataillon du canton de Courson sous Charles X.

Louis Napoléon vainqueur avec un succès écrasant aux élections présidentielles du 26.12.1848. Dussautoy, devenu un grand entrepreneur en habillement avancera des fonds pour aider Louis Napoléon. Il fut également l’instigateur de la construction du lavoir, en faisant voter les fonds nécessaires au conseil général (il ne sera conseiller qu’en 1864).

Il habitait au château de la Garenne, fit l’acquisition de l’ancienne maison de ses parents, et la transforma en maison de retraite. Le 17 mai 1863, il inaugura en grande pompe l’établissement. Malheureusement, victime d’un accident de diligence, il étrenna son établissement.

Il décida d’habiller complètement et magnifiquement la compagnie de sapeurs-pompiers de Courson ainsi que la société de musique.

Un an après, le 18 juin 1864 fort de sa popularité il est élu conseiller général. La joie fut grande à Courson, qui aimait son grand homme.

La guerre de 1870 avait sonné le glas de ses ambitions politiques.

Monument Dusautoy 2

Courson perdit son grand homme le 16 septembre 1873, à l’âge de 63 ans, et la consternation fut générale. Il décéda d’un arrêt du cœur dans son hôtel de la rue Turgot à Paris. Il avait demandé, par testament, d’être enterré à Courson, son pays natal et s’était f
ait construire d’ailleurs à cet effet un monument funéraire de très belle facture au nord du cimetière.
Extrait du livre « histoire et histoires de Courson » de Jacques ROART.